Depuis 2020, je suis élu d’opposition à Clermont-Ferrand. Je ne décide pas, mais je veille. Je propose, j’alerte, je m’engage.
Quand il faut dire non, je le dis. Quand il faut construire, je le fais.
Face aux choix discutables, aux logiques comptables, aux décisions opaques, je n’ai jamais lâché.
Voici quelques exemples très concrets de ce qu’on peut obtenir quand on travaille sérieusement, même sans être au pouvoir.
Forum des associations : une bataille gagnée pour la vie locale
En 2020, la majorité municipale annonçait qu’elle voulait alterner, un an sur deux, le Forum des associations et celui du sport. Une décision absurde, sans concertation, au moment même où les associations sortaient fragilisées par la crise sanitaire.
Avec mon groupe, nous n’avons pas lâché : deux ans de mobilisation, d’interpellations, de discussions pour démontrer l’erreur de cette logique purement comptable.
Résultat : depuis 2022, les deux forums ont lieu chaque année. Une victoire pour les associations, pour le lien social, et pour une opposition qui agit et obtient des résultats.
Mobilités : anticiper les échecs, proposer des alternatives
Dès 2021, avec une vingtaine d’élus de la métropole, j’ai alerté sur le manque de vision du projet InspiRe.
Nous avons proposé un vrai plan d’ensemble pour les mobilités : parkings relais, train, remplacement du tramway.
Aujourd’hui, alors que les limites du projet apparaissent aux yeux de tous, je persiste : il faut un cap cohérent et ambitieux pour les transports dans notre métropole.
Clermont-Ferrand, zone de liberté pour les personnes LGBTQI+
En mai 2021, j’ai porté un vœu important devant le Conseil municipal : proclamer Clermont-Ferrand “zone de liberté pour les personnes LGBTQI+”.
Ce vœu, adopté à l’unanimité, était une réponse claire à la montée des actes LGBTphobes, en France comme en Europe, et une manière forte de dire que notre ville restera toujours un refuge, inclusive et ouverte.
Cette victoire, je la revendique comme une preuve que même depuis l’opposition, on peut faire avancer des valeurs essentielles.
Transparence au CCAS : alerter pour protéger la solidarité
En tant qu’administrateur du CCAS, j’ai eu accès à des données alarmantes : 9,7 millions d’euros de déficit, une gestion opaque, un absentéisme et une improductivité à des niveaux inacceptables.
Face à cela, j’ai saisi la Chambre Régionale des Comptes. C’est mon rôle : alerter quand l’intérêt général est menacé.
La Chambre a accepté d’examiner la situation. Je m’engage à suivre le dossier jusqu’au bout, pour que le CCAS reste un outil efficace au service des plus fragiles.
Subvention de 90 000 € sans comptes ? Non.
En avril 2025, le Conseil municipal s’apprêtait à voter une subvention de 90 000 € à une association… sans présentation de comptes certifiés.
J’ai immédiatement demandé des explications. Car lorsqu’il s’agit d’argent public, on ne peut pas transiger avec la transparence ni avec l’exigence de rigueur.
Grâce à mon intervention, la délibération a été retirée.
C’est une victoire de fond, pour l’intégrité de la gestion municipale, et pour tous les Clermontois qui attendent de leurs élus qu’ils soient sérieux, vigilants et responsables.
Absentéisme à la Ville : un symptôme ignoré trop longtemps
Depuis 2022, nous dénonçons l’absentéisme record à la Ville de Clermont-Ferrand : 14 %, contre moins de 10 % au niveau national. Cela représente 260 agents absents chaque jour.
Ce chiffre dit quelque chose. Il dit un mal-être, une souffrance, une désorganisation que la majorité a trop longtemps ignorée.
Il aura fallu attendre 2025 pour qu’un poste dédié à la prévention soit enfin créé.
Je continuerai à me battre pour une administration humaine, respectueuse de ses agents, car le service public commence par le respect de celles et ceux qui le font vivre.
Être utile, même sans être aux manettes… mais pour combien de temps encore ?
Depuis 2020, je tiens un cap : une opposition sérieuse, exigeante, constructive. J’ai refusé les postures faciles. J’ai choisi le travail, le contrôle, la proposition. Et j’ai montré qu’on pouvait faire avancer les choses, même sans les clés de la mairie.
Mais il ne suffit plus d’alerter ou de réparer après coup. Il faut désormais agir à la source. Décider. Construire. Assumer.
Je connais les rouages, les blocages, mais aussi les potentiels immenses de notre ville. Je sais que Clermont-Ferrand mérite mieux que la résignation ou la gestion à vue.
C’est pourquoi je suis prêt à franchir une nouvelle étape.
Pour gouverner autrement. Pour rassembler largement. Et pour porter un vrai projet d’avenir, au service de toutes et tous.
